parfum
Le chef de cuisine était un homme d’une quarantaine d’années. C’est avec lui que j’avais eu mon entretient d’embauche. Comme je n’avais pas de diplôme je me souviens qu’il m’avait dit « et en plus il faut vous former !».
L’homme passait désormais plus de temps dans son bureau que derrière les fourneaux. Quand il arrivait en cuisine pour faire un service, il se transformait littéralement. Il hurlait. Il aboyait. On avait l’impression qu’il passait dans un autre monde. Il avait l’air complètement en transe. Evidemment on se faisait crier dessus, et c’est toujours dans ces moments là que je faisais des conneries.
Je craignais toujours un peu sa présence mais je le pistais grâce à son parfum. En effet, l’homme avait un parfum qui me renseignait toujours sur lui, ses jours de congés et sa présence dans les couloirs.