19 juin 2010
salade
En arrivant l’après-midi je lavais quatre ou cinq cageots de salade. Il valait mieux prévoir large. L’égouttoir à salade était géant. Dans ce couloir qui sentait le parfum l’on venait me saluer. Je transpirais et me musclait le bras droit. Il fallait faire vite. Après je nettoyais parfaitement le poste. Une feuille de salade qui trainait et j’entendais plus tard : « qu’est ce qui a laisser l’évier degeulasse en bas ! ». Aie ! Je voulais éviter cette remarque à tout prix. Je vérifiais donc toujours qu’il n’y avait plus aucune trace ni de verdure, ni d’eau, ni de parfum, ni d’existence.
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